Un domaine en agro-biologie et Permaculture en Bourgogne


Notre parcours permaculturel

A commencé avec l'éthique et les principes de conception de la permaculture, et a progressé à travers les domaines clés nécessaires à la création d'une culture durable. Le domaine d'Alôsnys est un exemple concret de la fleur de la permaculture. 


La fleur de la permaculture

Explication :
La trajectoire qui évolue en spirale raccorde ces domaines, et progresse depuis le cadre personnel et local jusqu'au collectif et au global.

 

Les pétales qui composent la fleur de la permaculture sont des domaines d'application, des systèmes de conception et des solutions associés à cette perspective globale de la permaculture. 

Source : http://permacultureprinciples.com/fr/fr_flower.php


Alôsnys, un village des saveurs et des savoirs en permaculture


 

LE JARDIN

 

L'association a créé en 2012 un lieu test en permaculture avec un jardin de 5500 m² et un verger de 4000 m² cultivés de manière 100% naturelle avec des techniques d'agro-écologie.


Pour cela, nous cultivons au rythme de la nature et mettons en place des techniques destinées à respecter le milieu. Ainsi, nous semons en respectant les cycles lunaires. Nous cultivons nous-mêmes nos engrais verts (moutarde, colza, navette, vesce, phacélie, céréales, haricots...), véritables pompes à nitrate, à potasse, soufre et autres sels minéraux solubles qui couvrent et protègent la terre et limitent la prolifération de plantes indésirables. Celles-ci luttent contre l’érosion et se transforment après leur destruction en humus jeune très structurant.

Enfin, nous nous référons aux principes de la biodynamie et réalisons notre compost.


Le jardin de 5 500 m2 a été aménagé avec la représentation de différents types de cultures (sur buttes rondes, buttes plates, zones à plat, zones sauvages, jardin des aromatiques et plantes médicinales, un mini-verger conservatoire intégré au potager, des fleurs comestibles et mellifères pour notre rucher).
Dans ce jardin, cultures de fruits et légumes anciens côtoient des animaux domestiques et sauvages, auxiliaires du jardinier.


Afin qu’il y règne une bonne harmonie et que cela soit beau visuellement, le jardin a été aménagé avec des buttes en mandala qui créent un labyrinthe pédagogique pour le plus grand bonheur des visiteurs...

Mais cela n’est pas la seule raison, puisque l’art de vivre de la permaculture inclut le fait que toute chose soit pensée pour être le plus écologique envers la terre.

De fait, pour l’agro-écologie (le fait de cultiver en bio-intensif et permaculture) les buttes en mandala permettent de gérer l’exposition des plantes au soleil, au sein d’une terre plus meuble, de mettre plus de plantes au m².

De plus, cela crée des microclimats et plus de biodiversité entre les buttes, en ayant moins besoin d’eau puisque les buttes sont paillées. Le paillage permet l’amendement du sol lors de sa décomposition, protège du gel et du vent (dessèchement froid) et limite les adventices ("mauvaises" herbes).

 

Notre jardin mandala cultivé en permaculture
Notre jardin mandala cultivé en permaculture

 Le verger


Le Verger de 4000 m² est composé d’une cinquantaine d’arbres âgés d’une vingtaine d’année et d'autres plantés en décembre 2016, où vivent poules et espèces avicoles (dindon, oies...). Les poules ont pour rôle de manger l’herbe (tondeuse) et de manger un insecte (le carpocapse) qui attaque les pommes du verger.


Comme nous vous l’avons exposé auparavant, en permaculture il est primordial d’être en phase avec le respect du milieu, de fait nous favorisons le vivant et la biodiversité, c’est donc pourquoi nous travaillons main dans la main avec les animaux domestiques et sauvages présents au jardin.

 

Les animaux


Les animaux domestiques présents à Alôsnys font un travail remarquable pour le jardin, mais cela n’est en rien le fruit du hasard, puisque ce sont avant tout des animaux heureux car ils sont en pleine nature et sont considérés, Bruno dit toujours : “pour avoir un bon œuf, commence d’abord par avoir une poule heureuse”. Les animaux domestiques du domaine sont donc des auxiliaires du jardinier en permaculture, et c’est à travers des rapports d’interdépendance que chacun accomplit sa tache, dans le plus grand respect de la nature. On peut trouver sur le domaine : des poules (œufs, amendement avec leur déjection, tondeuse et contre le carpocapse), des oies (œufs, tondeuse), des canards (mangeurs de limaces, œufs), un dindon (tondeuse, œufs de dinde), des faisans et des perdrix (œufs et mangeurs de doryphores : expérimentation), des chèvres, des béliers (tondeuse et taille haie) et des chiens, des chats (chasseur de souris, mulots et rats taupiers). Enfin, tous ces animaux ont un rôle pédagogique et il est toujours amusant de voir les sourires et la curiosité des enfants qui viennent au jardin lorsqu'ils voient les animaux.

Travailler avec la nature sauvage


La faune et la flore sauvages sont à la base de la biodiversité, ainsi nous accordons une grande importance à tout ce petit monde. C’est pourquoi, beaucoup de fleurs et des maisons à insectes, à oiseaux, à hérissons sont installés dans le jardin. Cela permet de créer un écosystème et ainsi perpétuer le cycle de la vie : la coccinelle mange le puceron ; le perce-oreille mange le puceron et le psylle (pot en terre retourné avec paille dedans comme maison) ; le chrysope mange le puceron ; l’osmie pollinise ; le pemphrédon mange le puceron et la cicadelle ; le carabe mange la larve du balanin des noisettes, la chenille du carpocapse des pommes et des poires ; la grande sauterelle mange le puceron, la larve de doryphore et la chenille, etc…
Nous avons également trois ruches, qui optimisent la pollinisation au sein du jardin.
Notre jardin en permaculture nous permet une autonomie alimentaire en légumes, fruits, œufs et miel pour dix personnes, mais également de proposer des dégustations lors d'événements et d'activités, tout comme la vente de paniers bio en auto-cueillette auprès des adhérents de l'association.

 

LES ALENTOURS DU JARDIN

 

Le paysage faiblement vallonné aux alentours du jardin est l’expression de l’histoire d’un bassin de vie, l’Autunois-Morvan, qui s’est construit à travers l’agriculture et un système de bocage.
Le hameau de Vergoncey fait partie de la commune de Curgy au sein du bassin d’Autun.

"Le bassin d’Autun est situé dans le Morvan, pointe nord-est du Massif central. Il fait partie de la région Bourgogne Franche-Comté, dans le département de la Saône-et-Loire. Il se présente comme une dépression allongée d’ouest en est sur 30 km, avec une largeur maximale de 12 km. Son altitude est comprise entre 290 m et 460 m, avec une moyenne de 300 m à 330 m. Le paysage y est faiblement vallonné, ce qui contraste avec celui du socle morvandiau périphérique”. D’après Geoderis, rapport E2012/233DE – 13BOU2210

 


Au sein d’un territoire rural, la faune et la flore y sont très importantes. On peut noter des espèces d’oiseaux qui attirent la curiosité et qui sont symptomatiques des lieux, comme la chouette chevêche, la chouette effraie désormais appelée effraie des clochers et la chouette hulotte. De plus, on peut souligner la présence de renards, chevreuils, sangliers, blaireaux, castors, ragondins, martres, lièvres, lapins de garenne... (ZNIEFF de l'Autunois)

Nos vidéos sur la permaculture